18-07-2025
Ensemble pour mieux comprendre les grands enjeux de justice sociale qui nous concernent tous
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La presse
Voici des exemples récents d'articles qui ont tourné les projecteurs vers des sujets en lien avec la justice sociale.
« GAI, C'EST REDEVENU UNE INSULTE »
Des comités LGBTQ+ actifs depuis des années dans des écoles peinent aujourd'hui à attirer des participants. Certains au point de suspendre leurs activités. « Il n'y a pas un élève qui se présente », s'attriste une enseignante, qui observe une montée de l'homophobie chez les jeunes. Notre journaliste Léa Carrier s'est intéressée à ce changement de paradigme chez les jeunes dans un reportage qui a fait grand bruit.
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PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
Les comités de diversité sexuelle et de genre sont devenus communs dans les écoles secondaires au cours des dernières années.
UN TOIT POUR MÉLISSA ET JÉRÉMIE
Mélissa et Jérémie, un couple dans un état de vulnérabilité extrême, vivaient dans la rue depuis deux ans, réfugiés dans le métro de Montréal. Lui est sous la tutelle du Curateur public du Québec. Elle est considérée comme apte, bien qu'elle vive avec une déficience intellectuelle.
Suivant l'enquête de notre journaliste Caroline Touzin à leur sujet, le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, a demandé à Santé Québec d'agir pour les sortir de la rue. Sophie Noreau de la maison Chez Lise de Longueuil a quant à elle levé la main pour dire qu'elle leur offrirait un toit. Mélissa et Jérémie ont été accueillis par son équipe, qui s'est assurée de les mettre à l'aise, de répondre à tous leurs besoins et de leur redonner un peu de dignité.
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PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
Mélissa dormant dans le couloir de la station Radisson du métro de Montréal
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AU TROU POUR AVOIR VOLÉ DE LA NOURRITURE
Qui enverrait une enfant en prison, au « trou » de surcroît, durant plus d'une semaine? Poser la question, c'est y répondre. Alors comment Florence, une déficiente intellectuelle de 24 ans à l'âge mental d'une fillette, s'est-elle retrouvée isolée 23 heures sur 24 à l'Établissement Leclerc, à Laval, pendant huit jours? Notre journaliste Caroline Touzin a conduit une enquête pour faire la lumière sur la situation.
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PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
Florence et sa mère, Sylvie Cyr
UNE FAMILLE POUR NOAH
Noah, un jeune garçon multihandicapé, a été rescapé d'un milieu familial toxique par la DPJ alors qu'il n'était qu'un bébé. Après avoir été placé dans une famille d'accueil inadaptée à ses besoins, il avait emménagé au Centre de réadaptation Marie-Enfant pour recevoir des soins spécialisés, mais le milieu hospitalier ne lui permettait pas d'atteindre tout son potentiel. Sans parents adoptifs, l'enfant allait demeurer à l'hôpital jusqu'à sa majorité et ensuite vivre en CHSLD.
En 2021, Katia Gagnon a raconté son histoire dans son reportage « Un miracle pour Noah », lançant une bouteille à la mer pour lui trouver une famille. Après avoir lu l'article, Isabelle Gauthier a su que cet enfant serait le sien. Son conjoint et elle comprenaient parfaitement la situation de Noah, étant eux-mêmes parents d'un fils souffrant de paralysie cérébrale sévère. Ils ont donc entrepris le long processus d'apprivoisement et les démarches pour devenir ses parents adoptifs. En 2023, Noah a quitté définitivement l'hôpital. Il y a quelques mois, l'enfant a pu être légalement adopté par le couple. Noah a trouvé une bulle d'amour pur, une vraie famille et du réconfort pour la vie.
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PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE
Isabelle Gauthier et Noah
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